Quel est l’objectif ?

Fournir à l’équipe de rédaction de la stratégie des observations sur leur ébauche.

Pourquoi y procéder ?

Solliciter les retours des personnes qui ont déjà rédigé une stratégie nationale constitue une source supplémentaire d’avis. Demander l’aide de l’équipe stratégique d’un autre pays est une mesure de confiance et peut renforcer une relation bilatérale.

Quels sont les résultats courants ?

L’équipe de rédaction recevra des observations et des suggestions sur le projet de stratégie.

Comment l’activité est-elle exécutée ?

L’équipe de rédaction sollicite les observations des personnes qui ont déjà rédigé une stratégie et/ou des partenaires bilatéraux.

Dans quelle mesure un pays peut-il le faire lui-même facilement ?

Très facilement. Les pays auront des partenaires bilatéraux desquels ils pourront solliciter l’avis. Les responsables de la mise en œuvre et/ou le GFCE peuvent fournir des contacts à d’autres personnes qui ont rédigé des stratégies.

Quels sont les guides de bonnes pratiques disponibles ?

N/A

  • Contactez vos partenaires et parties prenantes actuels pour leur demander des suggestions.
  • Entrez en contact avec le GFCE, qui pourra vous présenter des experts en mesure de faire des remarques sur la stratégie.
  • Envisagez de publier l’ébauche du document et d’inviter les parties prenantes à faire des remarques. Cela offre une opportunité supplémentaire d’avoir de précieuses informations.

Coût

Zéro.

Durée

Prévoyez quelques semaines pour trouver des experts qui vous aideront, puis quelques semaines seront nécessaires pour qu’ils lisent le projet de texte et fassent part de leurs commentaires.

Les pays s’entretiennent souvent avec des partenaires, d’autres parties prenantes ou la population en général sur leur projet de stratégie, ce qui est devenu une bonne pratique :

Le Botswana avait déjà reçu l’aide, entre autres, du MITRE et de l’Organisation des télécommunications du Commonwealth pour l’élaboration d’un projet. Il a ensuite demandé à au moins deux pays partenaires bilatéraux, qui étaient membres du GFCE, de donner leur avis sur le projet de texte.

Les responsables de la cyberpolitique de ces deux pays se sont appuyés sur leur connaissance de leurs propres stratégies nationales et d’autres en Afrique pour formuler des suggestions.  En conséquence, l’équipe chargée de l’élaboration de la politique au Botswana a pu s’appuyer sur les conseils d’un certain nombre de sources et décider quel retour d’information était le plus adéquat à sa situation et à ses objectifs.

En 2018, le gouvernement de la Macédoine du Nord a élaboré une cyberstratégie nationale avec  l’aide de la Banque mondiale et après une évaluation du CMM par le Global Cyber Security Center (GCSCC), il a demandé à plusieurs partenaires, dont le GCSCC, de se prononcer sur le projet de stratégie.

Une plus vaste concertation a été choisie en 2020 par la Gambie, qui a publié les projets de documents de la politique et de la stratégie nationales en matière de cybersécurité, les plans d’action nationaux de cybersécurité, la politique nationale relative au haut débit et la stratégie nationale relative au haut débit sur le site Web du ministère et a invité le public à faire des remarques. En outre, le gouvernement a demandé au GFCE « Friends of The Gambia »* un retour d’information dans le cadre du processus du centre d’information.

*Lorsqu’une demande du centre d’information est en cours, un groupe « Friends of (pays demandeur) » est créé pour coordonner les projets en cours, comprendre les détails des besoins et proposer des conseils lorsqu’ils sont sollicités.